A partir de Juillet, nous avions ramassé des kilos et des kilos de prunes (des prunes de monsieur, des reines Claude, des sainte Catherine, des quetsches) et nous les avions mis dans des tonneaux de 100kg. Nous les avions touillé de temps en temps et rajouté un peu de sucre.
Puis, samedi, nous sommes allés chez le "distilleur" (dixit le distillateur) et non pas bouilleur de cru, le bouilleur, c'est nous ! La veille, il nous avait donné tous les papiers nécessaires. Nous avions rendez-vous à 13h 30 et avions 15 minutes pour faire le trajet.
Photo Lalita
La dame a vidé nos tonneaux avec des pompes, des gros tuyaux...
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......dans les gros réservoirs en cuivre.
Photo Lalita
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Une fois le couvercle fermé, la machine a commencé son travail. De la fumée blanche, de l'eau qui coule partout.....même de l'eau chaude (on en a profité pour nettoyer nos bottes !), des noyaux qui forment une rivière....
Photo Lalita
Pendant ce temps, les hommes boivent un coup !
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Et oui, la coutume veut qu'on apporte sa bouteille quand on apporte ses fruits !
Les récipients vides attendent l'eau de vie
Photo Lalita
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Ensuite, nous sommes rentrés chez nous, dételer la remorque, et attendre car on n'a pas le droit de récupérer la gnôle avant 18h.
A dix huit heures, tous les commanditaires se retrouvent devant la distillerie, et ça picole, et ça rigole....
Photo Lalita
Une fois sa gnôle récupérée, on a juste 15 minutes pour rentrer chez nous (15 mns pour nous ! Chacun a un temps donné par rapport à son lieu d'habitation.) Bien garder les papiers (impôts) car on peut être contrôlé !
Et si je n'oublie pas cette année, ceux qui viendront à Haverskersque pourront y goûter !
3 commentaires:
Et ça picole et ça rigole ,trafique d'alcool.bon allez ,je rigole. le patron de thierry ,fais de l'alcool avec des pommes ,il a le droit d'en faire le temps que son pére es vivant ,aprés il ne pourras plus ,je ne s'avais pas qu'on pouvais faire de l'alccol comme ça ,en tant que particulier.tu en n'as récupérée conbien de litre.bisous
Si son patron a un droit, il paie le litre dans les 4 euros et des poussières. Quand il n'aura plus de droit, il paiera plus cher (dans les 7 euros et quelques).
Nous, on paie plein pot, sauf les fois où la voisine n'en fait pas, auquel cas, elle nous prête son droit. Et là, il faut qu'on laisse la goutte chez elle pendant trois mois au cas où il y aurait un contrôle.
Dans cinq ans, les droits n'existeront plus ! Ça devait d'ailleurs se finir cette année, mais ça a été reporté de cinq ans. Tout le monde paiera alors plein tarif.
Là où ça s'arrêtera vraiment, c'est quand le distillateur arrêtera. Il ne peut pas revendre son affaire !
Justement ce midi ,nous l'avons vue au information .la charette qui se proméne de ville en ville.
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