28/09/2012

Naissance tardive.

Aux environs du 20 août, dorette, la gauloise dorée s'est mise à couver alors je l'ai laissé faire, mais je ne lui ai pas mis d'oeufs tout en sachant qu'elle en avait deux ou trois, ceux de la journée.
Je l'ai quand même laissée tranquille dans le clapier où elle était installée. La saleté s'est transformée en furie qui m'attaquait à grands coups de bec, les ailes ébouriffées chaque fois que je m'approchais pour lui donner à manger, à boire ou pour nettoyer le clapier ! ! !
Le 11 septembre, au retour d'Haverskerque, elle a eu un petit poussin tout noir (un deuxième oeuf était clair). Au bout d'une semaine, j'ai installé la maman et son poussin dans le parc et la boite fabriquée par un voisin, dans le parcours des autres poules. et au bout d'une semaine encore, j'ai ouvert le parc en m'assurant que le petit ne serait pas embêté par les autres.
Dorette a eu une friction avec chocolat (la marans) mais elle a bien défendu son petit et très vite on lui a foutu la paix. Elle ne laissait personne les approcher.....sauf.......



Les poules sont elles APV (amies pour la vie) ?
J'introduis toujours mes poules par deux dans le poulailler car elles sont terribles avec les nouvelles. Je ne suis pas sûre qu'une nouvelle poule introduite seule arrive à survivre au milieu de ces furies.
Les poules arrivées ensemble se soutiennent, se défendent mutuellement.

Donc, disais-je, dorette ne laissait personne l'approcher, sauf ses copines, bluesette introduite en même temps qu'elle et clara, qui est arrivée quelques mois après mais qui a toujours été la chef des poules, la maman de substitution, la médiatrice....

Treize jours après la naissance du poussin, dorette a réintégré le poulailler, suivi du petitou que j'ai trouvé perché près de sa mère, à ma grande surprise. 
La deuxième nuit, il piaillait perdu sur la planche à fientes que j'en étais malade. C'était trop tôt pour que la maman l'abandonne, en plus, les nuits commencent à être vraiment fraîches....Mais ce petit courageux a réussi à trouver une solution et a réussi à survivre.
Ce qui me fait me poser des questions : et si la mère avait précipité la réintégration car l'hiver allait arriver plus vite que prévu ? Car si le petit n'était pas arrivé à se percher, il serait mort (?) : selection naturelle.... ! ! !


Pas bien gros hein, à côté d'un petit pain !


Et satchmo, le coq est attentif et défend le petit quand il le faut.

Ce qui m'ennuie, c'est que petitou n'a et n'aura pas de copain, ça ne va pas être facile pour lui quand sa mère l'abandonnera !

Je ne sais pas encore si c'est un bébé la flèche ou un petit coucou de Rennes (même si je penche pour le coucou de Rennes), mais je pense que c'est un petit coq !

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