27 juillet on respire un peu.

Hier soir, un peu de pluie qui nous a enfin rafraîchi, a arrosé le potager qui en avait grand besoin et cerise sur le gâteau : les réserves d'eau se sont remplies ! Pas qu'il ait tant plus que ça, mais je récupère l'eau du toit d'un immense hangar agricole. Du coup, par crainte de manquer à nouveau, j'en ai profité pour rajouter des bidons bleus de 150 litres, ça sera toujours ça de pris. 

Les pieds de tomate reprennent du poil de la bête. Il va falloir que j'aille retirer les feuilles sèches et vieilles, que je rattache les tiges... De nouvelles fleurs sont apparus, j'espère qu'elles ne vont pas couler à nouveau !

Bon sur ce j'ai quand même commencé à manger quelques tomates ! Les premières, comme d'habitude ont été des Gold Nugget ! Puis, il y a eu les cerises du mini pied qui a passé l'hiver dans la cuisine :

Je ne connais pas la variété (peut-être Red Robin) mais c'était un semis spontané. Il a souffert de la canicule, mais on le soigne sérieusement ! On remarquera le paillage  laine d'ouessant !

Ensuite, le 23 juillet, une première petite récolte :

 Les cerises jaunes : Gold Nugget (les plus grosses) et Mirabelles. Les cerises rouges : Matt's Wild (les plus grosses) et Petit Moineau (merci Imprimeur-farmeur). Tout en haut, 2 Black Cherry. Au milieu, 3 petits Joyau d'Oaxaca, à droite orange queen, cherokee purple et en bas téton de Venus, et à sa gauche chocolate stripped.
On remarquera qu'elles sont toutes plus petites que d'habitude, néanmoins, elles sont meilleurs que toutes celles que j'ai goûté d'ailleurs que chez moi, surtout les Joyau d'Oaxaca et la Cherokee Purple !

2019 : canicule et cie.

Toujours pas de photos, je suis trop dégoûtée. Alors, J'ai pris deux photos facebook de Bruno Fournier des tomatophiles pour illustrer cette sale année.
Comme je le disais, la saison avait bien démarrée. La terre avait été préparée tout l'hiver, décompactée à la grelinette au printemps. Les plants de tomates superbes avaient été plantés en temps et en heure et bientôt, plein de fleurs jaunissaient mes lignes. Tout avait l'air de bien se passer.
Puis bientôt, les fleurs ont coulé, les feuilles du bas ont jauni, les autres feuilles ont pâli... J'ai utilisé de l'urine dilué, re-paillé avec du fumier frais, arrosé à n'en plus pouvoir (pour moi qui suis adepte du non arrosage !)
Je me suis trouvée nulle, vraiment pas douée en jardinage. Comment avais-je pu avoir de belles récoltes autrefois et ne plus arriver à rien ?
Jusqu'au jour ou Bruno a mis un mot et des photos sur sa page facebook, Lui, ancien maraîcher, montrait que les tomates ce n'était pas ça cette année, avec des températures entre 30° et 40°, des coulures de fleurs, des plants moitiés plus petits que d'habitude..... Comme les miens quoi !
Comme je lui ai alors dit : c'est triste mais ça me rassure.

Voilà à quoi ressemblent les plants en ce mois de juillet !

Les feuilles arrivent même à brûler ! Ce sont les photos de Bruno alors on le croit, mais quand j'en ai parlé, personne ne m'a crue !

Espoir au bout du tunnel ?

Je suis désespérée car rien ne va comme je l'espérais. Pourtant, je croyais avoir fait ce qu'il fallait : paillage cet hiver, engrais vert, décompactage au printemps + passage de griffe.

Puis, après plantation des pieds de tomate et arrosage, re-paillage tonte de gazon petite couche séchée avant la paille, arrosage régulier toutes les semaines...

Hélas, on n'a pas eu beaucoup de pluie mais du beau temps bien chaud et bien sec. Le sol sableux n'a pas pu retenir d'humidité.

Il y a du mieux par rapport à l'année dernière, mais ça ne pousse pas vraiment. Les feuilles restent jaune pâle. Il est où le temps des plants luxuriants, des belles feuilles larges et vert foncé ? 

Il y avait beaucoup de fleurs mais elles sont tombées pour la plupart.

Bon allez, on arrête le bureau des plaintes car après la pluie le beau temps (même si en ce moment on aimerait que ce soit l'inverse !)

Cet après midi alors que je plantais les salades (l'espoir fait vivre) une cavalière passe devant la maison et on entame une conversation. Ce sont des nouveaux voisins, quasi en face de chez moi. Ils ont un cheval et deux poneys et de fil en aiguille, je vais pouvoir récupérer le fumier car ils en sont débordés.

Il y a peut-être un espoir pour sauver ma saison ? Il n'y a plus qu'à croiser les doigts !